Le 13 février RaDiOrg a annoncé 7 propositions de politiques pour les maladies rares. Cela n’est pas passé inaperçu. Une anthologie.
Nouvelles Breves
15 février
Plus Magazine
février 2020
Le 13 février RaDiOrg a annoncé 7 propositions de politiques pour les maladies rares. Cela n’est pas passé inaperçu. Une anthologie.
Nouvelles Breves
15 février
Plus Magazine
février 2020
Avez-vous un enfant susceptible d’être en fauteuil roulant avant d’atteindre l’âge adulte? Votre maladie vous enlèvera-t-elle toutes vos fonctions une à une, entraînant une mort prématurée? Les températures supérieures à 25 ° C sont-elles potentiellement mortelles pour la maladie dont souffre votre enfant? Ou avez-vous une maladie invisible impliquant le déclin progressif de votre tissu conjonctif avec pour conséquence que vos fonctions organiques soient atteintes?
La Belgique compte environ 500 000 Belges atteints d’une maladie rare. Orphanet distingue 6 100 maladies rares différentes, mais selon la façon de comptabiliser les sous-types, nous pouvons également parler de 7 000, 8 000, voire 10 000 affections différentes. Malgré l’immense variété de toutes ces maladies, elles ont de nombreux défis en commun. Ce sont ces défis qui nous relient. Ce sont ces caractéristiques communes qui montrent l’extrême importance de faire entendre notre voix ensemble.
Pour assurer une meilleure qualité de vie à toute personne atteinte d’une maladie rare, plus d’attention et une politique ciblée sont nécessaires. Dans notre infographie nouvelle, nous avons rassemblé les principales caractéristiques communes à toutes les maladies rares.
Voulez-vous savoir quelles étapes RaDiOrg juge nécessaires afin d’assurer un avenir meilleur à toutes personnes atteintes d’une maladies rares? Lisez nos propositions à l’attention de politiques.
Mémorandum aux responsables politiques fédéraux et régionaux – résumé
RaDiOrg, l’association coupole belge pour les personnes atteintes d’une maladie rare, plaide en faveur d’une attention politique accrue à l’égard des quelque 500 000 patients qui souffrent de l’une de ces maladies. Six ans après la publication du Plan belge pour les maladies rares, il est grand temps de le mettre à jour et de le remettre au centre de l’attention. Une trop grande quantité de mesures demeure en effet au rang de « bonnes intentions ». Notre pays peut faire mieux.
Par le biais de sept propositions concrètes, nous entendons inciter les responsables politiques à prendre des mesures efficaces et réalistes, qui constitueront une avancée importante, tant pour les patients concernés que pour la société.
Contact francophone: Jonathan +32 (0)473 54 18 66
Contact néerlandophone: Eva +32 (0)484 94 18 93
e-mail: info@radiorg.be
Les patients atteints d’une maladie rare deviennent très souvent des experts de leur maladie. Leur connaissance est une nécessité, car les médecins qu’ils consultent ne la connaissent généralement pas. Ils doivent, en effet, fréquemment s’adresser à plusieurs médecins et ont donc tout intérêt à pouvoir leur fournir systématiquement eux-mêmes les meilleures informations. Quand bien même ils trouveraient un médecin qui excelle dans leur pathologie rare, ce dernier aura souvent bien du mal à s’entourer durablement d’une équipe qui jouit de l’expertise nécessaire.
Un arrêté royal publié en 2014 annonçait la création de centres d’expertise. Les centres de références existants seraient également transformés en centres d’expertise. Aucun centre d’expertise n’a cependant été reconnu à ce jour. RaDiOrg a enquêté sur les raisons de cette absence de reconnaissance…
Il existe différentes définitions de « centre d’expertise ». RaDiOrg résume ce concept comme suit :
Une promesse salvatrice pour de nombreuses personnes atteintes d’une maladie rare. Mais qu’est-ce qui nous empêche d’aboutir à des centres d’expertise reconnus ? Quels sont leurs avantages et leurs inconvénients selon les autres parties prenantes ? Quelles mesures doivent être prises pour aller de l’avant ?
Le 11 octobre, nous avons réuni 33 parties prenantes diverses, issues des quatre coins du pays, afin d’engager le dialogue à ce sujet. Outre des représentants d’associations de patients, étaient également présents : les responsables des fonctions maladies rares, des médecins chevronnés qui travaillent au sein de centres non reconnus, des médecins de centres de référence, des représentants de l’INAMI, des membres du Collège des médecins-directeurs, les présidents du Fonds maladies rares et du réseau flamand pour les maladies rares, ainsi que des représentants des pouvoirs publics.
L’objectif de cet après-midi était triple :
C’est donc avec ces trois missions dans le viseur que nous nous sommes mis au travail, après une brève introduction d’Eva Schoeters sur la situation actuelle en Belgique du point de vue du patient.
Cliquez ici pour consulter le rapport et revivre cet après-midi en intégralité. Étant donné que la séance s’est déroulée en anglais, le rapport a également été rédigé dans cette langue. L’éminent orateur qui a débattu avec les participants n’était autre que l’anglophone Matt Bolz-Johnson.
Ce jury est composé comme suit :
Les Edelweiss Awards seront décernés lors d’un événement festif organisé à l’hôtel de ville de Bruxelles le 29 février 2020 à l’occasion de la Journée internationale des maladies rares. La participation à cet événement est uniquement sur invitation.
Le 10 janvier 2020, l’institut des maladies rares de l’hôpital Laint-Luc organise un colloque sur les maladies rares qui abordera notamment l’importance de la première de soin dans le diagnostic et le suivi de ces maladies. Cette réunion, dont le programme est disponible ci-dessous, est uniquement à l’attention des professionnels de la santé.
RaDiOrg y participera en tant qu’orateur afin de mettre en avant le rôle essentiel des associations de patients atteints de maladies rares dans ce cadre.
Souvenez-vous, lors de la Journée des maladies rares 2019 nous avions entamé un travail de sensibilisation des médecins de première ligne singulièrement pour le diagnostic. Pour ce faire, nous avions diffusé un article sur les « signaux d’alerte » auxquels ces médecins doivent être sensibilisés afin d’accélérer le diagnostic des maladies rares.
C’est un thème sur lequel nous reviendrons régulièrement tant il est essentiel pour l’optimisation de la prise en charge des patients atteints de maladies rares.
Lors de la table-ronde EUROPLAN organisée par RaDiOrg en 2017, l’ensemble des parties prenantes présentes avait émis une recommandation spécifique visant à mieux sensibiliser la médecine de première ligne, et ce déjà au niveau de la formation : « Il est nécessaire de sensibiliser les médecins de première ligne, et ce en incluant les maladies rares dans le cursus des médecins. Cette sensibilisation des étudiants devrait se faire en incluant des témoignages d’errance de diagnostic de patients. Les facultés de médecine doivent être contactées dans ce sens. ».